2 juin 2013
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Le hanami (花見 « regarder les fleurs »), ou o-hanami, est la coutume traditionnelle japonaise d'apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier (sakura). À partir de fin mars ou début avril, les sakura entrent en pleine floraison partout dans le Japon.
La pratique du hanami est vieille de plusieurs siècles. On considère que la coutume aurait commencé durant la période Nara (710-784) à l'époque où la dynastie chinoise Tang a fortement influencé le Japon, entre autres en apportant la coutume d'apprécier les fleurs. Cependant, c'était les fleurs d'ume (l'abricotier du Japon) que les gens admiraient à cette époque, et ce n'est que durant la période Heian (794–1185) que les sakura ont commencé à attirer plus d'attention.
Les sakura étaient à l'origine employés comme annonciateur de la saison de plantation du riz. Les gens croyant à l’existence de dieux à l’intérieur des arbres faisaient des offrandes aux pieds des sakura. Ensuite, ils participaient à l’offrande en buvant du saké.
De nos jours, la coutume existe toujours. Durant la période de floraison des cerisiers, les Japonais partent pique-niquer en famille ou entre amis sous ces arbres. Les moments les plus appréciés sont l’apparition des premières fleurs que guettent les photographes et la période de pic de floraison. Il est coutumier de boire alors de l'alcool, parfois trop (en 2012, sur les neuf premiers jours de hanami, 74 personnes ont été emmenées aux urgences pour intoxication alcoolique aiguë à Tokyo).
Durant les émissions de météo à la télévision, mais aussi sur Internet et sur téléphone mobile, la progression de l'éclosion est représentée. Cette ligne de front permet de connaître le moment où les cerisiers éclosent. Elle part de l'archipel d'Okinawa (au sud) et remonte jusqu'à Hokkaido en l’espace d'un mois.
et tout ça en vidéo ^__^
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3 décembre 2012
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Dans la culture japonaise, la courbette est une forme d’expression naturel tel que vous vous inclinerez en retour sans vous en rendre
compte. La courbette est un geste de respect qui véhicule différentes significations en fonction de la situation où vous vous trouvez actuellement. Elle est utilisée pour saluer ou
prendre congé des autres, à démontrer le regret ou l’humilité, et dans le cadre de cérémonies religieuses. La hiérarchisation sociale au Japon est très importante. Si vous êtes d’un rang
social plus élevé que quelqu’un, vous remarquerez qu’elle vous parlera d’une façon plus polie, s’inclinera devant vous plus profondément. Tout dépend de à qui est adressée la courbette,
on peut s’incliner plus profondément, plus longtemps, ou même ne pas s’incliner du tout.
Voici différentes façons de se courber à la japonaise (hommes et femmes) :
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La Courbette du-chef (5°). Il s’agit
tout juste d’un geste de la tête légèrement inclinée vers l’avant. Cela se fait entre amis. Il y a une autre situation où cette courbette peut être utilisée. Si vous êtes d’un rang plus
élevé( social, professionnel, etc. ) que la personne à qui vous le faites en manière de reconnaissance.
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La Courbette de Salutation, Eshaku (会釈), (15°). Elle sert à saluer essentiellement des connaissances ou des gens considérés comme
pairs. La courbette du-chef est un peu similaire, mais se veut plus familière. Cette courbette en revanche est réservée à des gens connus mais dont le degré de familiarité est
limité
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La Courbette de Respect, Keirei (敬礼),
(30°). A ce stade, la courbette exprime le respect. 30 degrés ce n’est pas négligeable. Cette courbette est réservée à votre patron/ou à
d’autres personnes de rang supérieur que vous. L’angle d’inclinaison peut être un peu plus élevé que 30°, le cas échéant. En tout état de cause on ne doit pas faire usage d’une telle
courbette avec des familiers ou des parents (sauf s’il s’agit d’une
blague).
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La Courbette de plus Grand Respect, Saikeirei 最敬礼,
(45°). Disons que vous avez fait une bévue monumentale, quelque chose de grave, ou vous avez accusé un grand retard à une réunion avec vos
supérieurs et vous souhaitez vous faire pardonner, ou alors vous êtes en face de l’empereur. C’est la courbette idoine, parce qu’elle montre le plus grand respect (ou regret) possible
(tout au moins quand vous n’êtes pas amené à vous mettre à genoux). En principe vous n’aurez pas besoin de ce type de courbette très souvent, du moins si vous avez de la chance.
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La Courbette à genoux, la tête touchant le sol (ce qu’on appelle en fon “
donudo”) . Ce type de courbette n’est plus fréquent de nos jours C’est le genre de courbette que l’on voit faire dans les films de
Samurai, sur le passage d’un daimyo. Si vous avez commis une bourde dont vous avez peur et voulez vous excuser, vous pouvez tomber sur vos genoux et frapper votre tête contre le sol en guide de
repentance. Mais le plus souvent ce type de courbette est rarissime dans la réalité, à moins que ce ne soit dans les cérémonies d’arts martiaux ou au théâtre.
Parfois, vous pourrez observer un échange frénétique des courbettes, car chacune exige une réponse! Ne soyez pas surpris lorsque, après avoir
été au Japon pendant un certain temps, vous commencerez à vous plier à la personne en face de vous!
Et voici tout ça en vidéo
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6 septembre 2012
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Les daruma 達磨 sont des figurines creuses,
de forme arrondie, sans bras ni jambes. Elles ont été modelées d'après Bodhidharma (moine bouddhiste indien, il apparait dans certains épisodes de street
fighter II V, le ga qui maîtrisait le hado...lol).
Elle sont le plus souvent rouge mais parfois jaunes, vertes et blanches. Le visage de la figurine
est moustachu et barbu, les yeux sont blancs, sans iris. Certaines figurines
ont sur les joues des caractères peints expliquant le type de souhait da son propriétaire (gloire, richesse, santé, protection des siens). Le prénom du propriétaire peut être inscrit sur le
monton de la figurine.
On peut se les procurer dans les temples bouddhistes. On en possède généralement un seul entamé à
la fois. On utilise de l'encre noir pour dessiner la pupille circulaire du premier oeil en se formulant mentalement
le voeu. Jusqu'à ce que le voeu se réalise, on entrepose le daruma en hauteur dans sa maison. Si le souhait se
réalise, on dessine alors la seconde pupille, et on écrit la façon dont le voeu a été réalisé; ceci a donc, au-delà des superstitions l'avantage d'apporter
une réflexion sur la façon d'accomplir ce qui est désiré.
Si le voeu ne se réalise pas, et que le daruma a été acheté dans un temple, son propriétaire peut
l'y renvoyer pour qu'il soit brûlé. La pluspart des temples refuseront de brûler des figurines qu'ils n'ont pas
confectinnées. Le rituel de destruction par le feu, qui a généralement lieu à la fin de l'année, indique aux kami (dieux) que l'ont n'a pas renoncé à son
souhait mais que l'ont cherchera d'autres moyeuns pour le réaliser.
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18 août 2012
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Le karaoké カラオケ est une façon divertissante de chanter,
habituellement en suivant les paroles sur un écran.
Le karaoké au Japon est ancré dans la société comme un élément de la
culture à part entière et constitue un loisir partiqué très fréquemment par la jeunesse japonaise mais aussi par les personnes de tous âges. A la différence de la différence de la plupart
des machines utilisées en occident qui sont disposées dans des espaces ouverts (bars, cafés, ...), les karaoké au Japon sont généralement des établissements qui disposent de plusieurs salles que
les clients réservent de manière privative pour quelques heures ou la nuit entière.
cool pas vrai ^__^
et quelques vidéos pour résumé tout ça
(celle là c'est moi au karaoke ^_^)
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12 juillet 2012
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Le kimono 着物 est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tord, avec les vêtements
d'entrainement des arts martiaux. Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le kimono désignait tous les types de vêtements; de nos jours, il se réfère à la robe traditionnelle
japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grande occasions. Il y'en a de toutes sortes pour différentes occasions:
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Kurotomesode 黒留袖 : kimono noir avec des motif sulement en dessous de la taille. C'est le kimono le plus formel pour les femmes mariées. Il est porté aux mariages par les mères des mariés.
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Furisode 振袖 :C'est le kimono le plus formel pour les femmes
célibataires (non mariées). Les motifs couvrent le haut et le bas du vêtement. Il est porté aux mariage par les jeunes femmes de la famille des mariés.
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Tomesode (ou Irotomesode) 色留袖 : Il ressemble au kurotomesode avec les motifs en dessous de la taille, mais en une couleur non
noir. Il est porté aux mariages par les femmes mariées de la famille des mariés.
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Hômongi 訪問着 : se traduit littéralement par vêtement de visite. Il se
caractérise par des motifs continus sur les épaules et manches, ainsi qu'en dessous de la taille. Il se porte par les femmes mariées et célibataires, ce sont souvent les amies de la mariée qui le portent aux mariages. Il peut être également porté lors des sortie formelles, telles des galas.
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Iromuji 色無地 : Kimono d'une seule couleur, qui peut être porté par toutes les femmes. Il est surtout porté pour le Chanoyu (cérémonie du thé).
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Komon 小紋 : qui veut dire petit
motif, s'agit d'un kimono avec un motif répétitif. Ce kimono est assez informel, et peut être porté en ville, ou rendu plus formel avec un joli Obi
(ceinture qui sert à fermer le vêtement) pour manger au restaurant.
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Edo komon 江戸小紋 : Il se caratérise par de minuscules points qui forment des motifs. La technique de teinture edo komon a ses origines dans les samouraïs de le période Edo (de 1600 à 1868).
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Yukata ゆかた :vêtement informel, sans doublure, fait habituellement de
coton. Les yukata sont portés en été, aux festivals, par des femmes, hommes et enfants. Ils sont égalment portés aux
Onsen (sources d'eau chaude), où ils sont fournis par l'établissement, on parle de Yukatabira.
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Uchikage うちかけ : C'est le vêtement porté par la mariée le jour de
son mariage. Il resemble plus à un manteau qu'à un kimono. Il se porte par dessus le kimono Il est généralement blanc de couleur unie, mais il est possible d'en trouver avec de vives
couleurs (souvent rouge).
j'écrirai un article spécial sur les Geisha (geiko) et les maiko où je parlerai de leur kimono. ^__^
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9 juillet 2012
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Tanabata (七夕 la 7ème nuit
du 7ème mois) est la fête japonaise des étoiles. Cette fête a généralement lieu le 7 juillet ou le 7 août, et célèbre la rencontre de Orihime (織姫 / 織女) et de Hiro-boshi (彦星/ Altaïr).
Lavoie lactée, une rivière d'étoiles qui traversent le ciel, sépare les deux amants, et il leur est permis de se rencontrer une fois l'an. Ce jour est le 7ème jours
du 7ème mois.
Il existe de nombreuses variantes de cette légende chinoise, mais la trame, elle, est commune. Il s'agit d'une histoire d'amour entre une déesse te un mortel. Pour lui, la déesse quitte le monde céleste, l'épouse et lui donne deux enfants (une fille et un garçon). La mère (ou le
père) de la déesse finit par retrouver sa fille et la fait revenir dans le monde des Dieux. Pour empêcher le mortel, bien décidé à retrouver sa femme, d'arriver jusqu'au royaume céleste, les
dieux séparent les deux mondes par une rivière infranchissable, la Voie Lactée. Devant les pleurs de la déesse d'un côté et du mortel de l'autre, les dieux
leur accordent de pouvoir se retrouver une fois par an, la 7ème nuit du 7ème mois.
De nos jours, les japonais célèbrent cette fête en portant le yukata (kimono légé) et en décorant les
feuilles de bambou. Ils écrivent leurs souhaits, parfois sous forme de poèmes, sur un tankazu (sorte de petite cartes
verticales utilisées autrefois pour écrire des poèmes) et les accrochent sur les feuilles. On dit qu'Orihime et Hiko-boshi feront que les voeux deviennent réalité. Après avoir été décoré vers minuit ou le jour suivant, l'arbre en bambou est jeté dans un fleuve ou brûlé pour que les
voeux se réalisent.
et voici une petite vidéo pour résumer tout ça ^__^
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24 mai 2012
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Le gakuran est inspiré des uniformes de l'ancienne armée des Prusse ( ancien territoire Allemand). Son nom
combine les mots gaku qui signifie étude et ran qui signifie Hollande ou plus généralement l'occident. En gros gakuran signifie donc uniforme d'étudiant de l'occident. Son autre nom, tsumei-eri, signifie col dur, allusion au col
de la veste.
Il se compose d'une veste à col droit boutonnée de haut en bas et d'un pantalon droit uni. Les boutons sont
souvent décorés de l'emblème de l'établissement. L'uniforme est souvent noir mais il peut être bleu marine.
le gakuran est associé à l'image
des collégiens et des lycéens japonais. Une coutume répandue conciste à offrir le second bouton de sa veste a sa petite
amie en guise de déclaration d'amour.
Certains mangas et animes japonais mettent en scène des lycéens en gakuran. Les héros ou les durs-à-cuire s'y distinguent souvent par des uniformes d'ue couleur un peu différente, comme dans le collègue fou fou fou alias
kimengumi.
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3 mai 2012
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Alors en gros, lorsque les japonais se retrouve en groupe pour une drinking party (apéro quoi lol), et quand
ils finissent par être saoul, ils se mettent à chanter et à danser cette chanson ...euh comment dire... spéciale, qui parle du sexe masculin... son éloge quoi
(^__^).
on peut traduire yokachinchin par bonne b*te...
(O__O)
Parole de la chanson :
en japonais
Heneba ho, heneba ho,henereba henereba, ah, ah ie kimochi, ore no chinchin,
yokachin.
en français
tiens le, touche le, tiens le, touche le.. oh il est réellement bon, regarde ma bonne/ grosse b*te, ma bonne q**ue.
ahahaha ils sont ouf ces japonais ^W^
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25 décembre 2011
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***Noël au Japon en image***
*** et une petite vidéo***
et voilà meri kurisumasu minna
(joyeux noël à tous)
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2 décembre 2011
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Maneki neko 招き猫 est un terme japonais signifiant chat bonheur. Il désigne
une statue traditionnelle japonaise en céramique ou en porcelaine, représentant un chat assis et levant la patte au niveau de l'oreille, et que l'on trouve fréquemment sur les devantures des
magasins, près des caisses dans les centres commerciaux, dans les salons de pachinko, ect... On les met devant les magasins pour attirer les clients (si la patte gauche est levée) ou la fortune
(si c'est la droite qui est levée). Il existe ainsi des chats levant les deux patteset plus rarement les quatre pattes.
On retrouve souvent des maneki neko dans les foyers sous forme de tirelire, de poret-clés et autres.
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